Intolérances alimentaires
ou régime sans sucre ajouté
Le
sucre
peut
être
source
de
désagrément
pour
les
personnes
souffrant
d’intolérance
au
glucose.
Dissimulé
dans
une
grande
partie
de
notre
alimentation,
le
sucre
est
parfois
difficile
à
déceler
et semble irremplaçable.
Vous
devez
suivre
un
régime
pauvre
en
sucre
?
Vous
souhaitez
simplement
diminuer
vos
apports
pour
préserver
votre
santé
?
Les
bienfaits
pour
la
santé
d’une
alimentation
moins
sucrée
sont
indéniables
mais
il
est
clair
que
pour
une
personne
allergique
ou
intolérante,
suivre
un
régime
totalement
exempt
de
sucre
n’est
pas
simple.
Voici
quelques
éléments
qui
vous
permettront d’y voir plus clair !
1.
Quels sont les différents types de sucre ?
2.
Comprendre les intolérances au sucre.
3.
Quels
sont
les
aliments
riches
en
sucre
?
Par
quoi
les
remplacer ?
4.
Comment
évaluer
la
présence
et
la
quantité
de
sucre
sur
les
étiquettes alimentaires ?
5.
Pourquoi adopter un régime pauvre en sucre ?
Quels sont les différents types de sucre ?
Le sucre est avant tout un glucide. On en distingue deux types :
•
Les
glucides
ou
sucres
simples
:
les
monosaccharides
et
disaccharides,
ou
plus
simplement
le
glucose,
le
fructose
et
le
galactose.
•
Les
glucides
ou
sucres
complexes
:
les
amidons,
le
glycogène et les fibres.
Le
saccharose,
c’est
le
fameux
sucre
de
table,
celui
qu'on
utilise
pour
sucrer
son
café.
Il
provient
d’un
extrait
de
betterave
ou
de
canne
à
sucre.
Chimiquement,
il
se
compose
de
glucose
et
de
fructose.
Le
sucre
est
la
source
d’énergie
qui
sert
au
bon
fonctionnement
de
nos
cellules
:
cœur,
muscles,
cerveau…sous
forme
de
glucose,
il
est
utilisé
immédiatement
par
notre
corps,
ou
sous
forme
de
glycogène,
il
est
stocké
sous
forme
de
réserve
au
niveau
des
cellules du foie (hépatocytes).
Comprendre les allergies et intolérances au sucre
Il
n’existe
pas
d’allergie
au
sucre,
mais
une
intolérance
à
divers
types
de
sucre
:
glucose,
fructose…
Le
plus
souvent,
il
s’agit
de
l’intolérance
au
lactose
(sucre
des
produits
laitiers).
Mais
cela
peut
également
être
d’une
malabsorption
au
fructose,
lorsque
l’intestin grêle n’arrive pas à assimiler le fructose correctement.
On
parle
d’intolérance
au
fructose
uniquement
dans
le
cadre
de
la
maladie
héréditaire
(cas
très
rare)
quand
les
enzymes
du
foie
nécessaires à l’absorption du fructose sont absentes.
Une
intolérance
ou
sensibilité
au
glucose,
ou
plus
communément
appelée
intolérance
au
sucre,
peut
provoquer
de
nombreux
problèmes
de
santé
pour
les
personnes
concernées
comme
le
diabète,
l’obésité
avec
surcharge
du
foie
ou
encore
des
problèmes
cardiovasculaires.
En
général,
l’intolérance
au
sucre
est
précédée
par
des
hypoglycémies
qui
surviennent
anormalement
après
l’absorption
de
sucre.
Ces
hypoglycémies
ne
surviennent
pas
lors
d’efforts
physiques,
mais
après
la
consommation
de
sucre
ce
qui
démontre
bien
qu’il
y
a
un
dérèglement.
Les
hypoglycémies
peuvent
se
traduire
par
différents
troubles
comme
la
fatigue,
les
fourmillements,
le
malaise
général,
les
fringales
brutales,
les
troubles visuels ou encore la somnolence après les repas.
Une
sensibilité
au
sucre
se
manifeste
par
des
malaises
gastro-
intestinaux,
comme
des
flatulences
excessives,
des
ballonnements,
de
la
diarrhée,
de
la
fatigue
et
potentiellement
des carences nutritionnelles.
Une
intolérance
au
sucre
se
confirme
réellement
grâce
à
une
prise
de
sang
après
absorption
de
glucose,
c’est
ce
que
l’on
appelle
l’hyperglycémie
provoquée.
Cela
consiste
à
donner
à
boire
à
la
personne
concernée
1
gramme
de
glucose
par
kg
de
poids
pour
ensuite
mesurer
la
glycémie.
En
cas
de
doute,
il
ne
faut
donc
pas hésiter à faire les examens médicaux nécessaires.
Quels sont les aliments riches en sucre ?
Par quoi les remplacer ?
Que
ce
soit
dans
votre
cuisine
ou
dans
celle
des
usines
agro-
alimentaires,
le
sucre
s’est
imposé
comme
aliment
de
base
et
se
dissimule
un
peu
partout
dans
notre
alimentation.
Il
devient
pratiquement
indispensable
car
il
rehausse
le
goût,
il
rectifie
l’acidité, il sert de conservateur.
On
le
retrouve
entre
autres
dans
les
bonbons
et
confiseries,
les
viennoiseries
et
tous
les
gâteaux
et
biscuits.
Mais
plus
étonnant
encore,
on
le
retrouve
dans
des
produits
d’alimentation
salée
pour
donner davantage de goût comme dans les plats préparés :
•
Les chips
•
La pizza
•
Les sauces salées (mayonnaise, ketchup)
•
Les plats et légumes surgelés préparés
•
Les
conserves
ou
encore
tous
les
dérivés
du
pain
(biscottes,
pain de mie, etc).
Le
sucre
est
également
présent
dans
les
laitages
sucrés
et
compotes
qui
ne
portent
pas
la
mention
sans
sucres
ajoutés,
la
plupart
des
jus
de
fruits
et
des
boissons
y
compris
les
eaux
aromatisées et dans certains fromages fondus.
Voici
quelques
exemples
d’aliments
sans
sucre
ou
pauvres
en
sucre pour continuer d’avoir une alimentation plaisir :
•
Légumes et fruits frais
•
Poissons, viandes, œufs
•
Légumineuses,
fruits
à
coque,
graines
(pois,
lentilles,
graines de chia, amandes…)
•
Produits
laitiers
naturels
comme
les
fromages
ou
yaourts
sans sucre
•
Produits aux céréales complètes (pain, pâtes, riz…)
•
Beurre, huile, matières grasses végétales…
•
Bonbons sans sucre avec édulcorants en -ol (les polyols)*
•
Eau minérale, café ou thé non sucré, boissons sans calories
*
Les
polyols
sont
des
édulcorants
qu’on
retrouve
en
petite
quantité
dans
certains
fruits
(pêche,
abricot…)
et
légumes
(chou-
fleur,
champignons…)
et
qui
sont
utilisés
pour
leur
pouvoir
sucrant
dans
les
produits
sans
sucres
sous
les
dénominations
:
E420
(sorbitol),
E421
(mannitol),
E967
(xylitol),
E965
(maltitol),
E966
(lactitol), E953 (isomalt).
Heureusement,
il
est
possible
de
trouver
des
alternatives
au
sucre
pour
conserver
ce
goût
sucré
dans
notre
alimentation.
Le
sucre
de
coco,
d’érable
ou
encore
la
stévia,
issue
d’un
arbuste
originaire
d’Amérique
du
sud
sont
par
exemple
une
alternative
intéressante
au
sucre
blanc.
Une
manière
de
profiter
du
goût
sucré
sans
mettre en danger sa santé !
Comment évaluer la présence de sucre sur les étiquettes alimentaires ?
Pour
le
consommateur,
il
peut
être
difficile
de
reconnaître
le
sucre
en
tant
que
tel
dans
les
aliments.
En
effet,
le
sucre
libre
est
souvent
dissimulé dans les listes d’ingrédients sous différents noms
, derrière lesquels vous ne soupçonneriez rien de sucré au premier abord.
Par conséquent, il vaut mieux éviter les produits suivants :
•
Tout ce qui se termine par -ose :
glucose, saccharose, dextrose, raffinose, fructose, maltose, lactose
(à l’exception de l’édulcorant « sucralose »)
•
Les sirops :
sirop de fructose, sirop de glucose, sirop de fructose-glucose, sirop d’amidon, sirop de caramel, sirop d’érable, sirop d’agave
•
Les dextrines :
maltodextrine, blédextrine
•
Le lactose et les produits laitiers :
lactose, sucre du lait, lactosérum doux en poudre, lait écrémé en poudre
•
Le malt :
maltose, extrait de malt, malt d’orge, extrait de malt d’orge
•
Le fructose :
dextrose, édulcorant dextrose, édulcorant de pommes et de fruits
Le
fructose
est
un
sucre
simple
(monosaccharide)
que
l’on
trouve
dans
les
fruits
(notamment
ceux
à
noyaux
et
à
pépins),
les
jus
de
fruits,
les
fruits
secs, le sirop d’agave et le miel. On peut en trouver également dans les produits dit “light” ou dans les produits spéciaux pour diabétique.
•
Les ingrédients sucrés :
miel, sucre candi
Le
sucre
semble
être
partout,
et
il
est
clair
que
pour
une
personne
allergique
ou
intolérante
suivre
un
régime
totalement
exempt
de
sucre
n’est
pas
simple. Pourtant il existe des alternatives, voici quelques conseils :
Pourquoi adopter un régime pauvre en sucre ?
L’arrêt
ou
la
réduction
de
consommation
du
sucre
va
très
rapidement
améliorer
votre
état
de
santé
général.
Le
sucre
peut
entraîner
une
inflammation
chronique
qui
affecte
différentes
fonctions
de
l’organisme.
Réduire
ou
arrêter
la
consommation
de
produits
sucrés
permet
de
retrouver
entre
autres
une
peau
souple
et
éclatante,
de
renforcer
son
système
immunitaire,
de
protéger
les
dents
et
donc
d’avoir
une
meilleure
hygiène
buccale.
On
observe
également
une
facilité
à
se
lever
le
matin,
une
résistance
à
la
fatigue
en
fin
de
journée
et
une
meilleure
qualité
de
sommeil
pendant
la
nuit.
Ce
changement
dans
l’alimentation
a
aussi
une
incidence
sur
le
moral
et
permet
donc
d’être
de
meilleure
humeur
et
plus
positif
avec
une
amélioration de la concentration, de la mémorisation et de la créativité.
Cependant,
il
est
vrai
que
la
réduction
ou
l’abandon
du
sucre
n’est
pas
un
processus
facile.
En
effet,
le
sucre
peut
créer
une
dépendance
et
déclencher
des
symptômes
de
sevrage
si
nous
arrêtons
d’en
consommer.
C’est
pourquoi
changement
d’humeur,
anxiété,
colère,
maux
de
tête,
et
fatigue
peuvent
être
au
rendez-vous
durant
une
à
deux
semaines
après
ce
changement
de
régime
alimentaire.
Malgré
ces
effets
secondaires,
les
bienfaits pour la santé se manifestent aussi assez rapidement.
Comme
nous
pouvons
le
constater,
le
sucre
est
présent
partout
et
en
réalité
il
n’a
plus
grand
chose
à
voir
avec
le
plaisir
du
goût
sucré.
C’est
pour
cette
raison
que
de
nombreuses
personnes
deviennent
accrocs
au
sucre
et
c’est
d’ailleurs
pour
cette
même
raison
qu’il
est
vivement
recommandé
de cuisiner un maximum soi-même. Sans quoi, il n’y a quasiment aucun contrôle sur la quantité de sucre ingérée.
Un
régime
sans
sucre
consiste
généralement
à
supprimer
les
sucres
ajoutés
(à
savoir
le
sucre
blanc
raffiné
et
les
aliments
contenant
des
sucres libres ou ajoutés) et non à renoncer à tout.
On
parle
d’évincer
tous
les
sucres
libres
(glucose,
fructose
et
saccharose)
ajoutés
par
les
fabricants
aux
produits
alimentaires
courants
ou
dans
nos
recettes
en
cuisine.
Cela
comprend
aussi
le
sucre
naturel
provenant
du
miel,
du
sirop,
des
jus
de
fruits
et
concentrés.
Par
contre,
cela
ne
suppose
pas d’évincer les fruits, les légumes frais et le lait pour leurs sucres.
En
cas
d’intolérance
au
sucre,
la
première
des
choses
à
faire
est
donc
d’éviter
ou
au
moins
diminuer
la
consommation
d’aliments
riches
en
sucres
rapides
tels
que
sucre
pur,
sirop,
soda,
pâtisserie,
confiserie,
confiture
et
même
le
miel.
De
même,
il
vaut
mieux
aussi
éviter
les
aliments
à
fort
index glycémique, ainsi que les aliments apportant des glucides sans les fibres tels que la farine blanche, le pain blanc, le riz blanc, etc.
De
plus,
il
est
nécessaire
de
limiter
aussi
les
graisses
et
l’alcool
car
l’intolérance
au
sucre
favorise
l’accumulation
des
lipides.
Ainsi,
il
vaut
mieux
éviter
viandes
grasses,
charcuterie,
fromages
et
viennoiseries
et
diminuer
l’alcool,
voire
même
dans
certains
cas
le
supprimer
si
le
foie
commence
à
être touché.
Favoriser
les
légumes
verts
riches
en
fibres
est
nécessaire.
Par
ailleurs,
les
légumes
racines
comme
la
pomme
de
terre
ne
sont
pas
si
néfastes
car
ils
sont
riches
en
oligo-éléments,
notamment
en
chrome.
Il
est
conseillé
de
faire
de
la
marche
à
pied
après
les
repas,
sans
forcer
ou
encore
de
prendre
des
collations
(par
exemple,
une
poignée
par
jour
d’amandes,
de
noisettes
ou
de
pistaches,
vers
10
ou
17
heures)
pour
limiter
la
charge
glycémique des autres aliments et éviter les flèches d’hyper-insulinisme qui fatiguent le pancréas.
En
cas
de
sensibilité
aux
sucres,
se
renseigner
sur
les
FODMAPs
,
c’est-à-dire
les
sucres
fermentescibles.
Ce
sont
par
exemple
le
fructose,
le
lactose,
le
sorbitol,
le
mannitol
et
le
xylitol.
On
utilise
l’acronyme
Fodmaps
(aucun
lien
avec
le
mot
Food,
ou
nourriture),
car
ils
sont
fermentescibles
et
regroupent
les
oligosaccharides,
les
disaccharides,
les
monosaccharides
et
les
polyols.
Ils
vont
fermenter dans l’intestin et être responsables de troubles digestifs.
On
trouve
ces
FODMAPS
un
peu
partout
dans
notre
alimentation.
Ces
glucides,
ou
hydrates
de
carbone,
sont
largement
présents
dans
les
fruits
et
les
légumes,
mais
aussi
dans
les
crèmes
glacées,
les plats précuisinés et les édulcorants chimiques.
Certains
aliments,
comme
la
pomme
ou
la
pastèque,
en
contiennent
même
différentes
sortes.
On
dit
qu’ils
sont
«
à
chaîne
courte
»,
parce
que
leur
structure
chimique
est
composée
d’une
ou
quelques
molécules
seulement,
contrairement
à
d’autres
glucides
dont
la
structure
est
plus
complexe,
comme
l’amidon.
N’étant
pas
ou
peu
digérés
dans
l’intestin
grêle,
une
partie
d’entre
eux
arrivent
dans
le
gros
intestin,
où
ils
subissent
une
fermentation
qui
provoque
des
symptômes
tels
que
flatulences,
ballonnements
et
douleurs,
puis,
dans
un
second
temps,
une
accélération
du
transit
intestinal,
avec
éventuellement
des
diarrhées
comme
par
exemple
la
«
diarrhée
du
chewing-gum
»,
due
à
la
présence sorbitol (Fodmap utilisé comme édulcorant).
Cependant,
ces
sucres
fermentescibles
ne
sont
pas
mauvais
en
soi
pour
la
santé.
Ils
entretiennent
la
flore
intestinale
en
agissant
comme
des
prébiotiques,
c’est-à-dire
qu’ils
stimulent
l’activité
des
microorganismes
responsables
du
bon
fonctionnement
du
système
digestif.
Ils
contribuent
ainsi à lutter contre la constipation.
L’intolérance
aux
Fodmaps
n’implique
pas
de
réaction
immunitaire
de
l’organisme,
mais
correspond
à
des
symptômes
imputables
à
la
fois
aux
mécanismes de la digestion et à la quantité de Fodmaps ingérée.
Autrement
dit,
la
gravité
des
manifestations
est
dose-dépendante.
Ce
n’est
pas
une
allergie
!
Il
existe
une
tolérance
individuelle
à
cet
égard.
De
plus,
la
teneur
d’un
aliment
en
sucres
fermentescibles
dépend
de
divers
facteurs,
comme
la
maturité
d’un
fruit
;
par
exemple,
une
banane
en
contient d’autant moins qu’elle est mûre.
Le
diagnostic
de
l’intolérance
aux
Fodmaps
se
fait
au
moyen
d’un
test
respiratoire
qui
peut
être
pratiqué
chez
un
gastro-entérologue.
Dès
lors,
le
médecin
peut
déterminer
si
la
consommation
de
sucres
fermentescibles
est
problématique,
et
si
oui,
quelle
est
la
sorte
de
Fodmaps
qui
pose
problème.
Par
exemple,
certaines
personnes
ont
du
mal
avec
les
oligosaccharides
et
les
polyols,
mais
tolèrent
bien
les
disaccharides
et
les
monosaccharides. L’examen est complété par un examen clinique et une analyse de l’historique des symptômes du patient.
Les
régimes
à
titre
‘
préventif
‘
sont
déconseillés
et
ne
sont
intéressant
que
si
l’on
souffre
d’une
pathologie
avérée
!!
N’hésitez
pas,
en
cas
de
besoin, à vous diriger vers un professionnel de la nutrition.
Si vous souhaitez plus de précisions, n’hésitez pas à me contacter.
Je suis là pour vous aider !
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Alors n’hésitez pas et suivez-moi sur les réseaux !
“Si on ne s'occupe pas de notre santé
bientôt on devra s’occuper de nos maladies !”
Charlène INNOCENTI
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